Le dialogue intérieur nuisible : comment changer de fréquence et réduire le volume
Nous avons tous déjà expérimenté ce discours intérieur qui semble tourner en boucle dans notre esprit. Cette petite voix, souvent critique, qui nous fait douter de nous-mêmes ou voir la vie sous un angle plus sombre.
Il peut être tentant de la laisser nous envahir, mais il est essentiel de se rappeler qu’elle n’est en réalité qu’une sorte de station de radio à basse fréquence.
Plus nous nous branchons sur cette fréquence, plus nous risquons de sombrer dans des émotions négatives comme la tristesse ou l’anxiété.
Mais voici une bonne nouvelle : il existe des outils simples pour changer de station et diminuer le volume de cette voix intérieure. Ce sont des techniques que je partage souvent avec mes clientes, et aujourd’hui, j’aimerais vous les transmettre, en espérant qu’elles puissent vous être utiles si vous avez ressenti un peu de négativité récemment (qui n’en a pas ?).
1. Changer de station
Vous l’avez sûrement déjà remarqué, le dialogue intérieur négatif commence souvent sans prévenir.
Il vous rappelle vos défauts, pourquoi vous n’êtes pas à la hauteur ou pourquoi telle situation risque d’échouer. La première étape pour s’en libérer est d’en prendre conscience. Observez vos pensées et demandez-vous : « Est-ce que ces pensées me sont utiles ou nuisibles en ce moment ? » Rien que cette réflexion peut faire une différence.
Si vous reconnaissez que ces pensées sont plutôt destructrices, un moyen rapide pour les contrer est de changer votre état physique. Par exemple, si vous êtes en train de vous regarder dans le miroir avec des pensées négatives, quittez la pièce. Si vous êtes affalé sur le canapé, levez-vous et allez boire un verre d’eau. Même si vous êtes assis à un bureau, ajustez simplement votre posture : redressez-vous, roulez les épaules en arrière.
Le corps et l’esprit sont intimement liés.
Bouger physiquement permet souvent d’interrompre un schéma mental négatif. Puis, orientez votre attention vers autre chose avec une question simple : « Quelle pensée serait utile en ce moment ? » Personnellement, j’aime écouter une fréquence sacrée (faites votre choix ici) ou faire une un exercice de cohérence cardiaque pour réaligner mon énergie.
2. Réduire le volume des pensées destructrices
Même si nous ne pouvons pas littéralement baisser le volume de nos pensées, il est possible d’en réduire l’intensité. Une pratique que je recommande souvent est d’observer ces pensées au lieu de s’y identifier. Pour cela, je suggère d’intégrer une simple routine d’observation dans votre quotidien.
Voici à quoi cela ressemble, lorsque les pensées parasites se présentent portez votre attention sur le mouvement de votre respiration, le soulèvement et l’abaissement de votre poitrine (vous changez tout simplement d’état d’ondes cérébrales). Puis identifiez-les calmement, sans colère, jugement ou agacement en les nommant simplement : « pensée ».
Comme une étiquette !
Car elles ne sont que cela, des pensées. Elles ne racontent pas la vérité, elles ne vous définissent pas, elles sont le plus souvent générées par vos programmations, la société, le climat social.
Elles ne sont pas vous !
Cette pratique, répétée chaque jour, vous permettra de prendre du recul et de reprendre votre souffle. Vous verrez alors vos pensées pour ce qu’elles sont : de simples pensées, ni plus ni moins. Elles ne définissent pas votre valeur, ni votre identité, et encore moins la vérité. En cultivant cette distance, le volume du dialogue intérieur négatif diminue, car vous réalisez -enfin- que ces pensées ne sont pas des faits.
Essayez ces deux pratiques et voyez ce qu’elles peuvent changer pour vous.